Mozart / Salieri : Le directeur de théâtre

 

Opéra-comique en 2 actes

Musique : Le directeur de théâtre de Mozart et Prima la musica, poi le parole de Salieri
Livret et arrangements musicaux : Jean-François HERON



Créé en co-production avec le Festival Durance-Lubéron en 2006 dans la cour du Chateau La Verrerie (Lubéron)
Repris au Théâtre du Jeu de Paume d'Aix en Provence, au Théâtre Gyptis de Marseille et au Festival Musique en vacances de La Ciotat

page14_1.jpg

Eleonora : Marion BAGLAN/Lucile PESSEY
Tonina Monique : BORRELLI
Le Maestro : Jean-Christophe FILIOL/Ulrich STUDER
Le Poète : Pierre VILLA-LOUMAGNE
Le Directeur : Julien di TOMMASO
Piano : Jan HEITING/Frédéric-Alexandre PELISSIER

MISE EN SCENE JULIEN DI TOMMASO


Lire la bande annonce

voir les photos du spectacle

 

MISE EN SCENE : Julien di TOMMASO

Assistant metteur en scène : Romain BOCCHECIAMPE

Lumières : Françoise ROUAN

 

Quand la bouffonnerie rencontre la virtuosité…

UNE ACTION BOUFFONNE

Cet opéra-comique – œuvre constituée d’une alternance de scènes chantées et de scènes parlées – a été réalisé d’après Le Directeur de Théâtre de Mozart et Prima la Musica, poi le parole de Salieri.

Il met en scène les difficultés rencontrées par le directeur d’un théâtre lyrique à honorer une commande importante : créer un nouvel opéra en quatre jours ! Le directeur devra faire face au manque d’inspiration et de confiance en soi du librettiste, à l’orgueil, à la cupidité du compositeur et aux tensions permanentes entre les deux hommes. Puis, il lui faudra auditionner deux chanteuses « recommandées » par des mécènes, deux rivales extraverties, excentriques et capricieuses, qui se disputeront le premier rôle, semant la discorde au sein de la troupe. Les sentiments du librettiste pour l’une d’elles viendront ajouter des complications et rendront les répétitions impossibles. Après avoir quelque peu « payé » de sa personne, le directeur finira par réconcilier tous ses artistes et remettra la troupe au travail… avant que n’éclatent probablement de nouvelles querelles.

cie_interlude_553_640x480.jpg

 

UN LIVRET QUI RECONCILIE MOZART ET SALIERI

Contrairement à la légende, Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) et Antonio Salieri (1750-1825) n’ont jamais été ennemis.

Cependant, le 7 février 1786, c’est bien en position de rivaux que l’empereur d’Autriche, Joseph II, les placera. L’Empereur caresse le projet de promouvoir l’opéra de langue allemande alors que la norme aristocratique lui préfère traditionnellement l’opéra italien. Il commande donc, à l’occasion d’un banquet officiel en l’honneur de sa sœur Gouvernante des Pays-Bas, un opéra en allemand à Mozart et un opéra en italien à Salieri. Le sujet, soufflé par le souverain, étant commun aux deux opéras, les augustes convives du banquet devront départager, par leurs applaudissements, les deux ouvrages. Mais Mozart et l’Empereur seront les perdants de cette soirée mémorable.

Au lieu d’opposer ces deux compositeurs en présentant les deux ouvrages l’un à la suite de l’autre, nous avons choisi de les réunir sous la forme d’un opéra-comique. Le livret, aménagé pour cette production, suit l’intrigue générale de Salieri. Les récitatifs chantés de Salieri sont transformés en dialogues et le rôle du Directeur venu de l’ouvrage de Mozart s’intègre parfaitement à l’ensemble. En outre, les paroles, sont totalement traduites en français. Seules les arias chantées lors des auditions des deux cantatrices restent en langues originales (allemand ou italien).

UNE MUSIQUE EXIGEANTE

Bien que le livret soit aménagé, l’intégralité des numéros musicaux composés par Mozart et par Salieri est conservée. La partition, tout en plaçant les personnages dans des situations bouffonnes, exige des interprètes, une grande agilité vocale. Pour les deux chanteuses, les vocalises dans le registre (sur)aigu sont les armes d’un duel acharné.

Loin d’être des œuvres mineures, ces partitions présentent deux compositeurs en pleine possession de leur art : Les noces de figaro de Mozart seront créées trois mois plus tard et Tarare, l’opéra considéré comme le chef-d’oeuvre de Salieri, l’année suivante.

cie_interlude_346_640x480.jpg

 

 

CE SPECTACLE EST EGALEMENT DISPONIBLE EN VERSION JEUNE PUBLIC